2021 Des cris, plein et l'écho vide

Les reflets oranges

6F janvier

Les waidiers de la cathédrale

6F janvier

Façade nord du transept

20F janvier

Le beau pilier

15F janvier

Le chevet éclairé

15F janvier

Le christ Saint-Sauve

5F janvier

Autour du cadran solaire

25F février

Le prêche de Saint Jean Baptiste

LA TOILE

Sous le pinceau la toile est un espace plan
Un châssis étriqué qu'encadre une frontière,
Un possible infini au sein de la matière,
Une vierge à couvrir au creux d’un cocon blanc.

Or voici que la Muse en caresse le flanc,
Que l'esprit la féconde incarnant sa lumière ;
Alors l'espace explose et l'âme prisonnière
Esquisse dans ce vide un fantastique élan.

Ce n'est qu'une illusion, un trompe l’œil habile,
Constate en double aveugle une raison stérile,
Sûre que naît l'émoi dans l'influx du cerveau.

Artiste, je me vis à un autre niveau,
Qui fou se plaît à peindre un rêve en perspective,
Dans plus de dimensions et vers une autre rive.

Proyart le 18/02/2021

 

 

 

 

La partition du peintre

25F février

honoré délaissé

4F février

Bestiaire et cathédrale

10F février

Traits verticaux et lumière

40F mars

Choeur ressenti

15F mars

Part d'ombre et de lumière

8F mars

élan et lances de pierre

12F mars

L'entrevue

10F mars

Le perchoir aux gargouilles

8P mars

Dans un même bonnet

3P mars

Survivance

L’ESPACE VERTICAL

Rêve vertigineux d'espace vertical,
Illusion de réel que le concret condamne
Comme un juge en prison dans sa dimension plane
Inapte à dépasser son univers local.

Espoir d'un horizon autre qu'horizontal
Hors plancher réducteur de la raison profane
Attirant vers le ciel quelque aile diaphane
D'un Icare échappant à son destin fatal ;

Voilà donc les besoins d'un cœur qui ne peut taire
Le bonheur ascendant, plus noble et salutaire
Que le reflet stagnant d'un froid marais mental.

Venez vous envoler, c'est extraordinaire
Retrouver au sommet la force millénaire
Qui redresse l'humain dessus son piédestal.

Proyart le 04/01/2021

 

 

 

Verso de le tour sud

6F avril

Fin de matinée ensoleillée

15P avril

Dans l'ombre de la cathédrale

20P avril

Le reflet d'une rose

15F avril

L'ange pleureur au revers de la gloire

25F avril

Le triforium éclairé

12F mai

Au pied de la chaire

 

L’ELAN CATHEDRALE

Il s’exprime un élan dans toute cathédrale,
Sa pierre parle effort et verticalité,
D’un réel au-delà de la réalité,
Et d’une route à suivre en sa nef amirale.

L’harmonie est de mise, en scène théâtrale.
Dans un décor serein tout de tranquillité.
C’est l’art du bâtisseur dans la stabilité,
Le pilier du croyant, sa voûte magistrale.

Céans tout s’équilibre entre foi et raison
Pour glorifier l’esprit, la matière s’efface
Et la lumière luit dans le temps et l’espace.

Le divin règne ici, c’est du moins sa maison,
Macrocosme de gré de notre temple intime
Et de son même attrait pour la quête sublime.

Proyart le 22/05/2021

 

Le gnomon

10F avril

Ave Maria

10F mai

La Vierge d'Amiens

20F mai

Contre-jour

6P mai

Le Chef de Saint Jean Baptiste

12F juin

Un coin de ciel bleu

10P juin

La chapelle de l'adoration

20P juin

Jésus, Marie et la synagogue

8F

La Vierge et le vitrail

20F juin

Méridionale rose Vierge dorée

20F juillet

Ambition

10F juillet

Prétention

10F juillet

Déception

10F juillet

Le Beau Dieu bénissant

6P août

Le trumeau du Beau Dieu

15F août

Quarante deux mètres trente

30M août

L'ange du chanoine Lucas

5F septembre

Le chanoine Lucas et l'Ange Pleureur

8P septembre

Le Baptistère

20F septembre

La Vierge au doux visage

6F septembre

L'intérieur de la cathédrale

40P octobre

Sacrée perspective

20F novembre

Place du Don et cathédrale

20F novembre

La fenêtre sans vitre

15F novembre

Le portail ouvert

25P novembre

La rose et le vitrail

8P novembre

Lux perpetua

20F décembre

Le sanctuaire

20F décembre

La cathédrale de lumière

25P décembre

Marie Stella

CANTIQUE DE QUANTA

La matière n’est rien sans l’être qui l’observe,
Qui fait effondrer l’onde en sa réalité.
L’objet n‘est hors regard que probabilité,
L’abstraction d’un futur, d’un possible en réserve.

La beauté a besoin d’un amant qui la serve,
Car l’œuvre ne jaillit en matérialité
Que par d’un amateur la sensibilité,
L’écoute du langage et l’émoi de sa verve.

La cathédrale aussi attend l’admirateur
Pour devenir céans l’œuvre du constructeur
Qui l’exprima jadis en un verbe de pierre.

Et vous qui recherchez, comme moi la lumière
Voyez donc cet éclat qui transcende l’objet
Et restaure l’humain, véritable sujet.

Proyart le 26/12/21

 

 

 

Plénitude de lumière

10F décembre